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L'augmentation des déchets domestiques ou industriels rejetés par l'homme
modifie les milieux et les rend parfois impropres à la vie. La diversité des
espèces animales et végétales s'en trouve diminuée.
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La France produit chaque année 580 millions de tonnes de déchets.
Les déchets de l'industrie sont rejetés, la plupart du temps, dans l'eau des
rivières et des fleuves. On assiste également à des retombées de polluants par
voie atmosphérique (pluies acides). Les polluants les plus dangereux sont les
métaux lourds comme le mercure, le plomb, etc. Les eaux peuvent être limpides
et, malgré tout, polluées par ces métaux lourds. Ainsi, à Minamata au Japon,
des centaines de personnes sont mortes parce qu'elles avaient consommé des
poissons pêchés dans des eaux polluées par du mercure rejeté par une usine
chimique.
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Certains êtres vivants sont exigeants et ne vivent que dans une eau très
pure (larves de perles, de phryganes). Lorsque les eaux sont moins pures, ces
espèces disparaissent au profit d'espèces moins exigeantes sur la qualité de
l'eau (vers tubifex, larves d'éristale). La pollution des cours d'eau entraîne
une modification de leur faune et de leur flore.
2.
Les marées noires
Les
marées noires, dues à des accidents de pétroliers (l'Erika en 1999),
représentent également de véritables catastrophes écologiques. Les oiseaux, par
exemple, sont très touchés par ces marées noires. Leurs plumes, collées par les
huiles noires, ne leur permettent plus de s'envoler : ils sont condamnés à
mourir. Sur les côtes touchées par ces désastres, la faune et la flore sont
détruites. Il faut ensuite beaucoup de temps et de travail pour permettre à ce
milieu de retrouver son aspect et son peuplement naturels.
3.
La pêche intensive
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En raison de l'explosion démographique des années cinquante, les besoins
en nourriture animale ont augmenté. On a, par exemple, développé la pêche et
puisé sans contrôle dans les réserves de poissons jusque dans les années
soixante-dix.
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Si les pêches sont parfois réglementées, les techniques et les engins de
pêche actuels restent extrêmement performants. Les satellites aident les
pêcheurs à se diriger vers les eaux les plus poissonneuses. Sur les bateaux,
les bancs de poissons sont repérés à l'aide de sonars. Les chalutiers possèdent
des filets de plus en plus grands, ce qui permet des pêches très importantes,
parfois dévastatrices pour le milieu marin. L'homme est donc responsable de la
diminution importante du nombre des individus des différentes espèces.
4.
L'introduction d'une espèce dévastatrice
Il
arrive également que l'homme soit à l'origine de la prolifération d'une espèce
végétale. C'est le cas de la Caulerpa taxifolia, une algue rejetée
d'un aquarium dans la mer Méditerranée. Elle a été découverte tout d'abord au
large de Monaco, mais on a pu constater son extension très rapide. Elle semble
trouver dans ce milieu des conditions physiques qui lui conviennent. Elle n'a
pas de prédateur efficace et, par conséquent, continue à se développer. Elle
détruit les herbiers de posidonies qui sont de vastes prairies sous-marines,
refuge de nombreux animaux ; ceux-ci disparaissent en même temps que les
herbiers.
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