L'égalité entre hommes et femmes

Il est régulièrement rappelé que les inégalités entre femmes et hommes sont régies par la « règle des 20% » (environ 20% de tâches ménagères accomplies par les hommes, 20% d’écart de salaires, 20% de femmes parlementaires) et mises en évidence par des chiffres accablants : seulement 14% de femmes maires, à peine plus de 20% de femmes parlementaires, 1 femme tuée tous les 3 jours sous les coups de son conjoint, 2 femmes sur 10 violées au cours de leur vie, 90% des femmes victimes de harcèlement dans les transports…

En matière d’égalité entre les femmes et les hommes, changer la loi ne suffit pas !
Nous devons faire changer les mentalités, et ce dans tous les domaines de l’existence, tous les milieux, toutes les générations. Mais l’égalité entre les femmes et les hommes va bien au-delà : elle détermine la vitalité de toute notre société. Pour préserver cette vitalité nous devons nous fixer trois priorités : aider les femmes à concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle ; permettre aux femmes de mieux vivre de leur travail ; lutter plus efficacement contre le harcèlement et les violences faites aux femmes.

Objectif 1 : Aider les femmes à concilier vie familiale et vie professionnelle.
« Ce qui me pèse le plus au quotidien est le manque de proposition de nouveaux modes de travail, notamment pour les femmes désirant allier maternité et carrière professionnelle. »
– Claude, Latresne – La Grande Marche

Nous lutterons pour l’émancipation des femmes.
Contre toutes les attaques qu’il subit, nous défendrons le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Pour que les couples soient à égalité face aux modes de garde des enfants et empêcher les passe-droits, nous obligerons les communes à publier en ligne leurs critères d’attribution des places de crèche, puis à mettre en place systématiquement un système de cotation des demandes. Dans le même temps, nous soutiendrons l’effort massif de construction de places de crèche.
Pour que les femmes soient à égalité face au congé maternité, nous créerons un congé de maternité unique garanti pour toutes les femmes quel que soit leur statut (salariée, entrepreneuse, intermittente, non-salariée, statut multiple, etc.) aligné sur le régime le plus avantageux.
Par exemple, nous alignerons la durée du congé maternité des indépendantes sur celle des salariées, soit de 44 jours (jusqu’à 74 jours) vers 56 jours (jusqu’à 112 jours).

Objectif 2 : Permettre aux femmes de vivre de leur travail.
« Il me paraît toujours incroyable qu'à poste égal, compétence égales, et expérience égale une femme soit payée moins qu'un homme.»
– Vincent, Lyon – La Grande Marche
Nous voulons que le travail des femmes soit enfin rémunéré à sa juste valeur.
Pour accélérer l’égalité professionnelle et salariale dans les grandes entreprises, le Défenseur des Droits aura pour mission de favoriser les opérations de contrôle aléatoires et imprévus à grande échelle sur les politiques salariales et de ressources humaines, et de rendre publics les résultats.
Nous nous engageons à ce que l’Etat soit exemplaire dans ce domaine.
Nous mettrons en œuvre la parité dans les nominations des grands postes de l’Etat (agences et directeurs d’administration).
Il est grand temps d’assurer l’égalité professionnelle dans la fonction publique !

Objectif 3 : Lutter sans relâche contre le harcèlement et les agressions qui touchent les femmes.
« Les harcèlements, pour les femmes, c'est tous les jours. »
– Anonyme – La Grande Marche
Les violences contre les femmes et le harcèlement sont les plus inacceptables de toutes.
Nous agirons pour faire changer les mentalités, par une grande campagne de sensibilisation mais aussi par un durcissement de notre arsenal judiciaire.
Nous lancerons dès la première année du quinquennat une campagne nationale de communication et de sensibilisation sur le sujet du harcèlement et des violences faites aux femmes.
Nous augmenterons le montant des amendes pour incivilité pour qu’enfin le harcèlement ne soit plus toléré dans l’espace public. Elles seront exigées immédiatement.
Nous protègerons et accompagnerons mieux les femmes victimes de violence ou de harcèlement.
Nous accélérerons la généralisation du téléphone d’alerte pour secourir plus rapidement les victimes de violence. Ce dispositif, expérimenté dans plusieurs départements, a déjà sauvé des vies.
Accordé par le procureur de la République après évaluation du danger encouru par la femme victime de violences, le téléphone d’alerte permet de garantir à la victime une intervention rapide des forces de sécurité, en cas de grave danger et donc avant la commission de nouveaux faits de violences.
Nous ne parviendrons pas à assurer la parité en politique tant que les structures politiques ne prennent pas ce sujet au sérieux.
Nous montrons déjà l’exemple au sein d’En Marche ! avec :
La parité dans nos délégués nationaux
La parité dans nos instances d’investiture (6 femmes et 3 hommes)
La parité dans nos cadres territoriaux
La parité dans nos candidatures aux législatives. Non pas la parité de façade (qui consiste à investir des candidats là où l’on pense que la partie est perdue d’avance), mais la parité dans toutes les circonscriptions qui nous paraissent favorables.

« L'exemplarité est primordiale, la confiance et la crédibilité est à ce prix. »

L'École compte parmi ses missions fondamentales celle de faire acquérir le respect de l'égalité entre femmes et hommes. À cette fin, elle veille à favoriser, à tous les niveaux, la mixité et l'égalité, notamment en matière d'orientation, ainsi qu'à prévenir les comportements sexistes et les violences qui peuvent en résulter.
L'éducation à l'égalité à l'école
Une situation contrastée
Un objectif ambitieux : rééquilibrer les filières
L'outil : une convention interministérielle
Une politique éducative en faveur de l'égalité entre les filles et les garçons
Outils pour l'égalité entre les filles et les garçons
Des Journées de mobilisation
Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire.
Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel.
Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l'égalité. Pour ce qui concerne les contenus d'enseignement, le socle commun de connaissances, de compétences et de culture et les programmes d'enseignement moral et civique ainsi que les quatre parcours éducatifs de l'élève (parcours citoyen, parcours d'éducation artistique et culturelle, parcours éducatif de santé, parcours Avenir) identifient précisément le respect de l'autre sexe et le refus des stéréotypes parmi les compétences sociales et civiques que tout élève doit acquérir .
Socle commun de connaissances de compétences et de culture
Les filles réussissent mieux que les garçons
Dès l'école primaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Elles redoublent moins, leur taux de réussite au diplôme national du brevet et au baccalauréat est plus élevé.
...mais n'ont pas les mêmes parcours scolaires
À la fin du collège, quels que soient leur milieu social d’origine ou leur réussite scolaire, les filles s’orientent davantage vers l’enseignement général et technologique que vers l’enseignement professionnel (et très rarement dans les sections industrielles).
Dans l’enseignement général et technologique, elles délaissent plus facilement les filières scientifiques et techniques. Elles choisissent également des options différentes des garçons.
Après le baccalauréat, dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 74 % des élèves des filières littéraires sont des filles, pour 30 % des élèves de filières scientifiques. Seulement 29 % des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes.
Les différences d’orientation entre filles et garçons ont des conséquences sur leur insertion dans l’emploi.
Filles et garçons intériorisent les stéréotypes
Filles et garçons continuent à se conformer à ce qui est présenté comme leur domaine respectif de compétence dans les schémas socioprofessionnels fortement stéréotypés. Cette persistance des choix sexués est autant le fait des garçons que des filles :
par exemple :
quand ils se jugent très bons en mathématiques, huit garçons sur dix vont en filière scientifique
quand elles se jugent très bonnes en mathématiques, six filles sur dix vont en filière scientifique
En Europe, le processus de Lisbonne s’est fixé un objectif : l’excellence scientifique et technologique. Augmenter la part des femmes dans ces métiers est un des moyens d’y parvenir.
La convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif (2013-2018) traduit la conviction selon laquelle la réussite de tous les élèves est liée à la manière dont l’École porte le message de l’égalité, l’incarne et en assure l’effectivité .
Destinée à ancrer l’égalité entre les filles et les garçons dans les pratiques des acteurs de l’école, cette convention ouvre trois chantiers prioritaires :
la transmission des valeurs d’égalité entre les filles et les garçons
le renforcement de l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes
l’engagement pour une mixité plus grande des filières de formation et à tous les niveaux d’étude
Ces trois chantiers se concrétisent, dans les académies, sous la forme d’ actions pédagogiques et éducatives spécifiques . Les objectifs de la convention s’incarnent dans les projets d’école ou d’établissement, en articulation étroite avec les comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté et les instances de la vie lycéenne pour l’enseignement secondaire.
Le réseau des personnes chargées de mission académique "égalité filles-garçons" assure la coordination et le suivi des actions menées dans les écoles et les établissements scolaires.
La mise en œuvre de la politique éducative en faveur de l’égalité entre les filles et les garçons à l’École repose à la fois sur la formation, initiale et continue , de l’ensemble des personnels, et sur la
prise en compte de l'égalité au cœur des enseignements et de la pratique pédagogique.
Former les professionnels de l’éducation à promouvoir l’égalité
Les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) intègrent dans les enseignements du tronc commun la mobilisation contre les stéréotypes, notamment sexistes, et les discriminations ainsi que la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.
Un parcours de formation à distance sur l’égalité entre les filles et les garçons, disponible sur la plateforme M@gistère, est accessible aux enseignants et stagiaires inscrits en master "métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation".
Accompagner les membres de la communauté éducative à promouvoir l'égalité
Un site internet dédié met à disposition des "Outils pour l'égalité entre les filles et les garçons".
Réalisé par Canopé, l'opérateur de création et d'accompagnement pédagogiques du ministère, ce site est structuré autour de quatre rubriques : "Fondements et enjeux", "Agir en classe", "Agir dans l'école" et "Se former/S'informer". Il a été conçu pour s'adresser à tous les publics :
les personnels enseignants , qui y trouvent des pistes et des outils pour leur permettre de développer, en classe, des séquences pédagogiques enrichies
les parents , qui peuvent s'informer et comprendre les fondements et enjeux de l'égalité en termes de réussite scolaire de leur enfant
les personnels de direction et les cadres , qui sont invités à inscrire la démarche dans les projets d'école et d'établissement, en fédérant tous les acteurs de la communauté éducative.
Outre les données factuelles (statistiques, textes juridiques) et les rapports publics pertinents, les contenus sont de plusieurs natures :
apports issus de la recherche : interviews et écrits d'universitaires faisant autorité sur les questions liées à la problématique ;
ressources produites dans les académies par les missions académiques chargées de l'égalité, les services académiques d'information et d'orientation (SAIO), ou les délégations régionales de l'ONISEP (DRONISEP)
outils d'analyse de situations, dans la classe et dans l'école, pouvant créer des inégalités entre les filles et les garçons (utilisation de l'espace, posture professionnelle).
pistes pédagogiques à mettre en œuvre dans le cadre des programmes existants ; ces pistes ne sont pas des séances "clés en mains". Elles apportent des références et des suggestions aux enseignants à qui il revient de construire les séquences en classe.
Site national dédié à l'égalité entre les filles et les garçons : www.reseau-canope.fr/outils-egalite-filles-garcons/
Introduction aux outils pour l'égalité entre les filles et les garçons
Promouvoir la mixité et l'égalité professionnelle
L'action du ministère en matière de promotion de la mixité et de l'égalité professionnelle s'inscrit à la fois dans les objectifs de la plateforme d'actions pour la mixité des métiers et dans ceux du premier plan interministériel en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (2016/2020).
Un ensemble de ressources destinées à la fois aux personnels de direction et aux enseignants, mettant en valeur les approches disciplinaires et interdisciplinaires permet d'approfondir la mise en œuvre du parcours Avenir.
La coopération avec le monde professionnel et le partenariat avec les associations est renforcée : 52 accords-cadres et conventions engagent le partenaire à participer à des actions corrigeant toutes les formes de discrimination dans la représentation sociale des métiers, notamment celles liées au sexe, et encouragent le développement de l'esprit d'initiative et du goût d'entreprendre, notamment pour les femmes. Ces coopérations peuvent prendre plusieurs formes :
valorisation de modèles de réussite dans des parcours atypiques
accompagnement par des actions de tutorat et de marrainage
rencontres et témoignages de professionnelles, salariées et entrepreneures
développement des expériences en milieu professionnel ouvertes aux jeunes filles (stages, périodes de formation en milieu professionnel, apprentissage)
Prévenir le harcèlement et les comportements et violences à caractère sexiste et sexuel
Outre le renforcement de la formation des personnels, le ministère met également à disposition des outils visant à prévenir les situations de harcèlement en y intégrant la prévention des violences et des discriminations à caractère sexiste ou sexuel.
Depuis la rentrée 2016, deux nouveaux guides sont disponibles :
- "Comprendre pour agir : l'homophobie et Prévention des cyberviolences en milieu scolaire" :ce guide intègre les spécificités du cyberharcèlement et du cybersexisme et relaie la campagne "Stop cybersexisme" du Centre Hubertine Auclert.
- "Comportements sexistes et violences sexuelles : prévenir, repérer, agir "
Les deux parcours M@gistère sur la prévention du harcèlement, l'un pour le 1er degré, l'autre pour le 2d, comportent des ressources sur l'égalité filles-garçons.
Renforcer l'engagement citoyen des élèves en faveur de l'égalité filles-garçons
La parité pour les représentants des élèves aux conseils académiques de la vie lycéenne (CAVL), Conseil national de la vie lycéenne (CNVL), conseils de vie collégienne (CVC) et Conseil supérieur de l'éducation (CSE) a été est instaurée par la loi relative à l'égalité et à la citoyenneté du 27 janvier 2017.
L'introduction de la parité dans ces instances de la vie collégienne et lycéenne donne lieu à un accompagnement auprès des élèves et personnels. Ce nouveau contexte permet aux personnels de l'éducation de s'emparer de la question de la représentation démocratique, à l'échelle de l'établissement et dans l'ensemble de la société, notamment sous l'angle des inégalités entre les femmes et les hommes.
Une mise en œuvre qui permet d’ouvrir le dialogue avec les parents d’élèves
Dans la logique du renforcement du dialogue entre l’École et les parents, la mise en œuvre des actions pour l’égalité entre filles et les garçons à l’École doit faire l’objet d’une information complète aisément accessible et régulière auprès des parents et de leurs représentants qui siègent au Conseil d'École, dans les écoles maternelles et élémentaires, ou au Conseil d'Administration, dans les collèges et les lycées.
Journée internationale des droits des femmes
Le 8 mars est une journée de sensibilisation et de mobilisation des élèves des écoles, collèges et lycées en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie économique et politique, mais aussi en faveur de l'égalité hommes-femmes.
Journée internationale des droits des femmes
Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
La journée du 25 novembre est consacrée à l'élimination de la violence à l'égard des femmes, qui constitue une violtation des droits de la personne humaine. Cette violence est également une conséquence de la discrimination à leur égard, dans la loi autant que dans la pratique, ainsi que des inégalités persistantes entre hommes et femmes.
Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
EN SAVOIR PLUS
Sites à consulter
Éduscol
dossier : l'égalité filles/garçons
missions du comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté
Outils pour l'égalité entre les filles et les garçons
Fondements et enjeux
Agir en classe
Agir dans l'école
Se former / S’informer
Outils pour l'égalité entre les filles et les garçons
Onisep
Des métiers et des formations ouverts aux filles comme aux garçons. Des infos et des témoignages de parcours réussis. Des séquences pédagogiques pour les équipes éducatives.
Égalité Filles - Garçons sur le site de l'Onisep
Textes de référence
Code de l'éducation
Article 121-1 du code de l'éducation
Loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République
Loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013
Bulletin officiel n° 6 du 7 février 2013
Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif 2013-2018
Décret n° 2012-1097 du 28 septembre 2012
Décret relatif au comité interministériel aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes
Mise en œuvre de la politique éducative en faveur de l'égalité entre les filles et les garçons à l'École
circulaire n°2015-003 du 20 janvier 2015
Programmes d'enseignement moral et civique
Bulletin officiel spécial n°6 du 25 juin 2015
Mise à jour : novembre 2017
PARTAGER CET ARTICLE
L’Égalité entre les femmes et les hommes : "grande cause nationale" du quinquennat
Le Président Emmanuel Macron a déclaré
l'Égalité entre les femmes et les hommes " grande cause nationale" du quinquennat . Au cours d'un discours à l'Élysée le 25 novembre 2017, il a énoncé les premières mesures gouvernementales portant sur la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.
Pour mener le combat culturel de l'égalité et changer les choses en profondeur, l'éducation reste le 1er levier, avec notamment :
la formation des professionnels de la petite enfance pour déconstruire les représentations sexistes dès le plus jeune âge
le lancement d'une opération de lutte contre la pornographie et le cyber harcèlement au collège menée auprès des élèves mais aussi des parents
l'interpellation des publicitaires, industries de la mode et du jeu vidéo pour les inviter à "sceller un pacte de l'égalité" et ainsi combattre les stéréotypes sexistes
L'Égalité entre les femmes et les hommes déclarée grande cause nationale par le président de la République

Commentaires

Wikipedia

Résultats de recherche

Orange Money: +243 858184794

Orange Money: +243 858184794